La réincarnation est le fait de vivre dans un autre corps après la mort. Même s’il n’existe pas de preuve scientifique à ce concept, beaucoup y croient fermement. Chez les séniors, il existe aussi des adeptes, mais les avis demeurent mitigés.
Pour certaines personnes âgées, il s’agit d’un voyage initiatique ou d’un moyen de célébrer la vie. Alors que pour d’autres, la réincarnation est juste est une croyance qui permet de mieux vivre leurs derniers jours. Découvrez ici ce que pensent les personnes du troisième âge de la réincarnation.
Pour les séniors, la réincarnation est le début d’un nouveau voyage, le début d’une belle aventure. Il s’agit d’une croyance séduisante qui place selon eux l’être humain dans une chronologie bien personnelle. En plus d’accorder aux personnes du troisième âge une espérance sur l’après de la vie, la réincarnation leur donne une perspective de l’avant de leur vie.
Elle est d’ailleurs perçue de manière très positive par ces derniers qui n’hésitent pas à faire des recherches pendant leur temps libre. Pour les séniors, c’est un voyage d’apprentissage qui permet à l’humain de se comprendre et de devenir une meilleure version de lui-même.
Ainsi, ouvrir sa conscience à la quête de cohérence avec soi-même est devenu l’une des pratiques thérapeutiques alternatives pratiquées par les personnes du troisième âge. Elles espèrent appréhender leur moi intérieur et de prétendre à un vécu meilleur dans la vie à venir.
Si pour certains la réincarnation est la promesse d’une meilleure vie après le trépas, d’autres séniors, à l’instar des adeptes du monde oriental, pensent le contraire. Pour eux, il s’agit juste d’une prolongation de la souffrance. Cette dernière proviendrait de l’ignorance de notre vraie nature qui nous donne l’illusion d’un moi qui va en s’améliorant.
Selon eux, ces théories réincarnationnistes permettent seulement aux personnes du troisième âge de bien vivre et d’aborder la mort avec sérénité. Cependant, rien ne leur garantit une vie meilleure après la disparition ou une deuxième vie plus reluisante. Les êtres pourraient donc revivre dans un tourment perpétuel, espérant une prochaine vie meilleure.
Ils énoncent l’hypothèse selon laquelle les êtres humains peuvent se résoudre à la souffrance, car croyant avoir déjà vécu mieux dans une existence passée. D’ailleurs, certains pensent, comme les bouddhistes, que la réincarnation est une condamnation à vivre encore et encore jusqu’à ce que nous soyons dignes de faire notre entrée dans le nirvana.
Autrement dit, une entrée dans la disparition complète qui exprime l’idée du salut. La réincarnation traduirait, de ce fait, la nécessité de renaitre et de mourir sans cesse pour atteindre le salut.
Certains séniors, férus d’histoire et de spiritualité, énoncent l’hypothèse d’un éternel retour. Pour ceux-ci, après la mort, les âmes font des allers-retours entre la terre et le monde invisible. Ainsi, la réincarnation s’effectue dans la même lignée. Autrement dit, les morts récents se réincarnent dans les nouveau-nés.
D’après eux, l’ADN ne meurt pas et ce phénomène assure une continuité malgré l’interruption causée par la mort. Il entraine un renouvellement perpétuel, voire éternel, et démystifie la mort qui n’est plus perçue comme une fin. Par ailleurs, les théories sur la réincarnation permettent aux personnes du troisième âge de croire en une structure du temps différente.
De ce fait, le temps n’est plus linéaire, mais cyclique, offrant ainsi une vision dynamique du monde. Les séniors considèrent alors la vie comme un éternel retour qui permet d’appréhender le décès comme une étape de la vie. Ils vieillissent donc plus sereinement sans craindre le moment fatidique.
Pour certaines personnes âgées croyantes, la réincarnation est une croyance qui vient de religion orientale et qui n’a rien à voir avec la foi chrétienne. En effet, pour les partisans de cette pensée, la réincarnation suppose que l’âme qui est unie à un corps s’incarne dans un nouveau corps après la mort de celui-ci. Elle immigre donc d’un corps à un autre selon un processus mécanique qui n’a rien avoir avec la résurrection.
Dans les faits, pour les chrétiens, le salut, qui fait suite à la mort pour les bons croyants, signifie le passage dans une autre dimension que l’apôtre Saint Paul appelle le corps spirituel. Cependant, dans la réincarnation, le salut est synonyme pour l’être humain de disparition définitive. Alors que pour les chrétiens, protestant ou non, il s’agit de vivre dans la communion avec la source de vie, dans cette vie et après la mort.
Ainsi, la réincarnation s’oppose à la doctrine des confessions religieuses chrétienne. Les séniors pensent d’ailleurs que les chrétiens ne doivent pas croire en la réincarnation. Il s’agit, pour eux, d’une doctrine qui n’a aucun appui dans les saintes Écritures et qui n’a été soutenue par personne.
Les personnes du troisième âge pensent également que la réincarnation est une loi universelle qui permet l’évolution intellectuelle et morale de l’être humain. Il ne s’agit ni d’un sujet de mode ni d’une théorie nébuleuse dont le but est de maintenir un peuple sous le joug de l’oppression.
D’ailleurs, des hommes de sciences, de toutes disciplines confondues, sont devenus des défenseurs ardents des théories réincarnationnistes. Selon eux, ce concept peut être retenu comme explication logique à une éventuelle survie de l’âme et à son passage hypothétique d’un corps à un autre. En effet, ils supposent que la mort de chacun conduit à un changement d’être indéfini.
Par la suite, la place vide de l’esprit disparu est occupée par un nouveau qui devient prééminent. La réincarnation est donc un fait de nature comme les sons, la lumière ou encore la gravité.
Croyance très ancienne, la réincarnation crée chez les séniors de nombreuses divergences d’idées. Pour certains, il s’agit d’un grand saut vers le salut et l’espérance d'une vie meilleure alors que pour d’autres, c'est une idée farfelue à rejeter à tout prix.